Le Mardi 18 Février 2025, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Jean Baptiste Tine, via sa cellule de Communication, avait publié un communiqué pour suspendre provisoirement la couverture sécuritaire des galas de lutte par les Forces de l’ordre. Cela, disait le communiqué, en conséquence de la violence née du combat Ama vs Franc et qui avait conduit à une agression mortelle de Babacar Diagne, dans la banlieue.
Il n’en fallait pas plus pour que les acteurs de la lutte, comme un seul homme, en fassent leur combat afin qu’une solution soit trouvée et que le ministre revienne sur sa décision. Puisque, sans sécurité, point de gala de lutte.
C’est dans ce contexte de cacophonie générale que, Jeudi 20 Février 2025, vers 16h00, Aziz Ndiaye et Baye Ndiaye ont été reçus par le ministre Jean Baptiste Tine pour échanger sur le sujet. Et, selon les informations qui nous sont parvenues, il y a eu une convergence de vues sur bien des points et qu’une solution serait en passe d’être trouvée. L’on peut d’ailleurs espérer que le ministre accepte de nouveau de mettre la sécurité au service de la lutte dans les jours ou semaines à venir. Une décision très attendue par l’ensemble des acteurs de la lutte. Entre mercredi et dimanche, en effet, pas moins de quatre galas de lutte avec frappe, programmés tous à l’Arène nationale, sont passés ou pourraient passer par pertes et profits. En lutte sans frappe, à Dakar, c’est Soum Production d’Ablaye Diop qui devait miser un million à Adrien Senghor. Ce qui est dommage quand on connait l’énormité des dépenses, du côté des lutteurs comme de celui des Promoteurs, dans la préparation de ces galas. En particulier quand ils sont annulés à quelques petites heures seulement de leur tenue.
Abou NDOUR
