De ses débuts en 2013 à la fin de présente saison Z022-2023, soit pendant dix ans comme Promoteur, Mamadou Diakhaté a organisé cinquante-trois journées et injecté quelque cent quatre-vingt-treize millions cinquante mille francs (193.050.000 FCFA) en lutte traditionnelle sans frappe.
2013-2014 : 8 millions en 2 journées
Pour sa première saison dans l’arène, en tant que promoteur de lutte sans frappe, Mamadou Diakhaté, plus connu sous le diminutif de Diak’s, avait organisé deux journées, toutes au stade Demba Diop : le 2 mai 2014 (5 millions) et le 25 mai 2014 (3 millions).
2014-2015 : 2 millions en 1 journée
Après un baptême du feu qui était tout sauf une réussite, Diak’s décide de reculer pour mieux sauter. Il ne fera pas de saison blanche mais n’organisera qu’une seule journée en 2014-2015, à Iba Mar Diop (26 juillet 2015), avec une mise de 2 millions.
2015-2016 : 16,7 millions en 6 journées
Sur l’ensemble de la saison 2015-2016, 44 journées avaient été organisées par 32 promoteurs différents. Lesquels avaient misé, au total, 64,1 millions. Et sur ces 64 millions, Diak’s, qui était de loin le 1er promoteur, avait sorti 16,7 millions, dont un gala coorganisé avec Fallou Ndiaye, en 6 journées.
2016-2017 : 17 millions en 7 journées
71 millions distribués par l’ensemble des promoteurs, en 42 journées. C’est ce qui était ressorti de la saison 2016-2017. Et celui que nous avons surnommé le Golden Boy de la lutte sans frappe avait débloqué un pactole de 17 millions de nos francs, pour organiser 7 journées de lutte.
2017-2018 : 20,3 millions en 6 journées
Bien qu’ayant organisé moins de journées que la saison précédente, avec un gala de moins, le patron de Diak’s Productions n’en avait pas moins injecté 20,3 millions pour les lutteurs et 40 tonnes de ciment.
2018-2019 : 9,5 millions en 7 journées
Ils étaient 24 promoteurs à se mettre en nguimb, lors de la saison 2018-2019, pour organiser des galas de lutte sans frappe. Et en 38 journées, ils avaient proposé des mises de 34 millions. Avec 7 journées, Diak’s avait décaissé 9,5 millions. Soit 27,9% de l’ensemble des mises à Dakar, c’est-à-dire un peu moins du 1/3 de tout l’argent réuni.
2019-2020 : 19 millions en 6 journées
Malgré la pandémie de Coronavirus qui avait imposé un arrêt très prématuré de la saison, exactement le 14 mars 2020, 27 journées avaient été quand même organisées, pour une mise globale de 46,8 millions de 19 promoteurs. Encore une fois, le Golden Boy s’est illustré en casquant 19 millions à l’occasion de ses 6 journées.
2020-2021 : 8,5 millions en 3 journées
La pandémie à Coronavirus n’a pas totalement dit au revoir à l’arène. Tous le monde est impacté. Les Promoteurs aussi. Mais Diak’s s’est quand même débrouillé pour organiser 3 journées qui lui valent un cachet global de 8,5 millions de nos francs.
2021-2022 : 29 millions en 8 journées
Investir jusqu’à 29 millions de francs comme cachets dans une seule saison, il fallait attendre la saison 2021-2022 pour voir Diak’s le réussir. Entre autres, le Golden Boy de la lutte sans frappe a organisé 2 galas de 5 millions et 1 de 10 millions au stadium Iba Mar Diop.
2022-2023 : 23 millions en 8 journées
69 millions de francs ont été investis en lutte sans frappe, en 35 journées, entre Iba Mar Diop, Adrien Senghor, Gaal-Gui et l’Arène nationale. Sur ces 35 journées, les 8 portent la signature de Diak’s qui a sorti, pour les cachets, une enveloppe de 23 millions de francs.
Au total, pendant ces dix ans, Diak’s a sorti 143 millions en 53 journées, correspondant uniquement aux cachets des lutteurs. Seulement, en plus des cachets, il faut inclure les 10% versés au CNG correspondant aux frais d’organisation, la location des stades, les cachets des cantatrices et des batteurs, la sono, la location des chaises entre autres dépenses supplémentaires. C’est dire que, en plus des cachets eux-mêmes, il faut ajouter au moins 35% de ce même cachet pour l’organisation complète d’un gala de lutte.
Alors, si on ajoute 50.050.000 (les 35%) aux 143.000.000 FCFA, on se retrouve avec une enveloppe globale de 193.050.000 FCFA.
Abou NDOUR