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222 victoires en 232 combats, invaincu en Afrique et en frappe : Reug Reug, mention honorable !

En cinquante-huit tournois de lutte sans frappe et plus de deux cents combats, Reug Reug a enregistré seulement dix défaites. Si on y ajoute son invincibilité en lutte avec frappe et dans les différents tournois de la CEDEAO, le Génie de Thiaroye est un champion à la réussite insolente, s’il n’est tout simplement pas un Extraterrestre.

Dans le monde de la lutte traditionnelle sans frappe, nombreux sont les connaisseurs qui estiment qu’aucun lutteur avant lui n’avait fait, en lutte sans frappe, ce qu’a réalisé Reug Reug. La preuve par les chiffres stratosphériques qui résument ses quatre dernières saisons dans les enceintes de la lutte simple.

2015-2016 : 3 défaites en 17 tournois

En 2015-2016, Reug Reug avait participé à son premier gala de lutte sans frappe, le 7 novembre 2015 à Iba Mar Diop. Il terminait cet exercice, le 10 juillet 2016, au même stadium Iba Mar Diop. Et, en dix-sept tournois, il avait été battu trois fois : d’abord en finale le 7 novembre 2015 par Mamady Ndiaye ; ensuite dans une 2e finale le 15 novembre 2015 par Thiacka Faye, à Iba Mar et dans une autre finale le 6 mars 2016 par Franc, à Demba Diop.

2016-2017 : 4 défaites en 24 tournois

Entre ses débuts, à Fatick, le 13 septembre 2016, et son dernier gala à Adrien Senghor, le 25 mai 2017, Reug Reug avait participé à vingt-quatre tournois de lutte cette saison-là. Et Djiné Thiaroye avait essuyé quatre défaites. Le premier à le battre était Pakala Jr, en finale, le 12 novembre 2016 à Kaolack. Reug Reug sera aussi battu par Ibou Ndiaye en ½ finale, à Adrien Senghor, le 19 mars 2017 puis par Assurance de Mbour, en finale à Foundiougne, le 2 avril 2017. Aussi, à Mbour en ½ finale, le Génie de Thiaroye avait été éliminé en ½ finale par Sélé Mélé, le 30 avril 2017.

2017-2018 : 2 défaites en 12 galas

Le pensionnaire de Thiaroye Cap-Vert était passé de 24 à 12 tournois, soit exactement la moitié, entre 2016-2017 et 2017-2018. Il avait débuté le 28 octobre 2017 à Kaolack, et terminé le 14 mai 2018 à Diofior. Reug Reug avait enregistré deux défaites face à Bébé Diène en 1/16 de finale, au stadium Iba Mar Diop (10 décembre 2017) et face à Birame Mbissine, en 1/8 de finale, à Fatick (13 mai 2018).

2018-2019 : 1 défaite en 5 tournois

Avec son combat contre Gris 2, plusieurs fois programmé et déprogrammé, il n’a pu participer à plusieurs galas. Ce n’est que le 24 mars 2019 que le champion XXXL avait décidé de nouer le nguimb, pour la première fois, en 2018-2019. Il arrêtera le 14 avril 2019, à Adrien Senghor, sur une défaite en 1/8 de finale devant Général Malika. Auparavant, le triple champion de la CEDEAO avait remporté les quatre galas auxquels il avait participé.

10 défaites en 232 combats

Entre 2015-2016 et 2018-2019, Reug Reug a participé, au total, à cinquante-huit (58) tournois de lutte. Et si on considère qu’il a disputé, en moyenne, 4 combats par tournoi, on se retrouve avec deux cent trente-deux (232) combats, sanctionnés par 222 victoires et 10 défaites.

51 millions, une L200, un terrain de 500 m2

Avec 20.820.000 FCFA et 10 bœufs la première saison, Reug Reug a encore gagné 15.130.000 FCFA, une L200, 3.5 tonnes de ciment et un terrain de 500m2 en 2016-2017. Suivront ensuite 12.700.000 FCFA et 2.500.000 FCFA pour les deux dernières saisons. Cela fait, au total, 51.150.000 FCFA en sus des gains en nature. Approximativement alors, si on convertit ces différents gains, on devrait se retrouver avec environ 70 millions de nos francs en quatre saisons. Qui dit mieux ?

Il remporte le Drapeau du chef de l’Etat, Ndef Leng, le drapeau Macky Sall et celui du Premier ministre

Il n’y a pas un seul trophée de prestige, au Sénégal, que le Roi de la lutte sans frappe n’a pas accroché sur le mur, dans son salon. Que ce soit le Drapeau du chef de l’Etat, à Kaffrine en 2016 (120 kilos et une victoire en finale devant Franc), le drapeau Ndef Leng (2 avril 2017), le drapeau doté de la Première Dame, celui en l’honneur du Premier Ministre, le drapeau de l’ex DAGE de la présidence Ablaye Ndour, Reug Reug n’a laissé que des miettes à ses concurrents. Il a tout raflé sur son passage.

Aucune défaite en 3 tournois CEDEAO, aucune défaite au DCE

De tous les tournois de la CEDEAO auxquels il a pris part, Reug Reug n’a jamais perdu le moindre combat. Il s’est imposé autant de fois que de combats. D’abord à Dakar du 9 au 11 octobre 2015 (catégorie 100 kilos), ensuite à Dosso, au Niger, du 3 au 8 mai 2016 (120 kilos) et enfin une troisième fois à Dakar, du 12 au 14 mai 2017 (120 kilos).

Le Génie de Thiaroye est donc le seul à pouvoir se glorifier de n’être jamais tombé, aussi bien à un Drapeau du chef de l’Etat que lors d’un tournoi de la CEDEAO.

Seul espoir à avoir gagné le trophée ANPS

Depuis que l’Association nationale de la presse sportive (ANPS) du Sénégal a initié le trophée sanctionnant le meilleur lutteur de la saison, en lutte avec frappe, seuls des VIP se sont succédé au palmarès. Bombardier et Modou Lô deux fois chacun, Balla Gaye 2 et Eumeu Sène une fois chacun. Seul Reug Reug a gagné ce trophée, sans avoir encore, officiellement, la casquette de VIP. C’était en 2016-2017.

Lutte avec frappe : seul lutteur invaincu en 16 combats…

Ce n’est pas qu’en lutte sans frappe que brille Reug Reug. Dans l’arène avec frappe, il est le seul lutteur à n’avoir pas enregistré de défaite au bout de 16 combats (14 victoires et 2 sans-verdicts). Quelqu’un comme Franc est certes invaincu, mais après dix combats actuellement.

Et Reug Reug a réussi à épingler de vrais caïds tels Bébé Saloum, Jordan, Elton, Gris 2 et récemment Gouye Gui.

… Mieux que Modou Lô, sur les traces de Yékini

Sur ce registre, il a même fait mieux que Modou Lô, actuel Roi des arènes,  qui avait perdu son 15ème combat, contre Balla Gaye 2, le 21 mars 2010, après 14 succès de suite. Reug Reug est maintenant sur les traces de Yékini qui n’avait perdu que son 21ème combat, face à Balla Gaye 2, le 22 avril 2012, après 19 victoires et 1 nul.

Dites l’Extraterrestre !

« Je considère que je n’ai encore rien fait en lutte et qu’il me reste beaucoup de défis à relever », ne cesse-t-il de clamer. Nombreux sont les observateurs qui lui prédisent un avenir des meilleurs, s’il continue sur sa lancée. Mais, d’ores et déjà, force est de reconnaitre que l’enfant de Thiaroye est immortel parce qu’auteur d’un palmarès originalement atypique qui force le respect. Djiné thiaroye ou Génie de Thiaroye sont certes des titres mérités. Mais, désormais, il est intronisé l’Extraterrestre.

Abou NDOUR

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