Avec Sitor Ndour, Aboubacry Dramé était le deuxième arbitre sénégalais présent à la 12e édition du Tolac. De retour au pays, le Président de la Commission Régionale des Arbitres (CRA) de Thiès fait le bilan.
C’est visiblement la première fois que vous officiez dans le cadre de la CEDEAO. Quand et comment avez-vous été informé de la décision ?
Pour rappel, je suis à ma deuxième participation, après l’édition de 2017. Comme tout arbitre, j’ai été convoqué via courrier électronique.
Vous êtes-vous dit pourquoi moi et pas les autres ?
Peut-être que je n’y pensais pas. Mais, ce n’est pas une surprise pour moi, étant donné que j’ai fait la formation au même titre que mes collègues.
Qu’avez-vous ressenti en sifflant le premier combat dans le cadre de la CEDEAO ?
Sincèrement, j’étais en terre inconnue (Niamey). Mais pas en milieu inconnu. J’ai participé auparavant à une édition avec tous ces arbitres, à l’exception de la ghanéenne et du Béninois avec lesquels j’ai fait la formation en octobre 2012, à Lomé.
Y a-t-il une différence entre siffler à la CEDEAO et siffler au Drapeau du chef de l’Etat, par exemple, où le règlement est pratiquement le même ?
Pour moi, la seule différence, c’est qu’ici ce sont les nations qui sont représentées. Vraiment, c’est comme si j’étais au Drapeau du chef de l’Etat car ce sont pratiquement les mêmes dispositions.
Pour votre première prestation, vous avez été très sollicité. Pourquoi, selon vous ?
C’est le choix de celui qui désigne les arbitres. Je n’ai même pas prêté attention à ça. En plus, on est habitué.
Comment jugez-vous le niveau général de l’arbitrage lors de la 12e édition du Tolac ?
Vraiment le niveau était très relevé. Le stage de recyclage de trois jours avant les compétitions est très important.
Abou NDOUR
