Nouvellement nommé Directeur Technique National de la lutte au Niger, en remplacement de Malame Barka Akoda, Adam Soumana revient avec nous sur son parcours, ses ambitions et les défis à relever pour la discipline.
« En 1998, je suis sorti de l’Institut avec la lutte comme option »
« Je suis un produit de l’Institut National de la Jeunesse et des Sports du Niger. En 1998, je suis sorti de l’Institut avec la lutte comme option. Donc, j’avais déjà cette prétention d’être au service de la lutte. Officiellement, je suis arrivé dans le monde de la lutte en 2008-2009, aux côtés de Malame Barka que j’ai trouvé déjà dans la Direction Technique Nationale en son temps. »
« Jamais un entraîneur n’a eu cette longévité à la tête de l’équipe nationale »
« Ensuite, j’ai été nommé coach national du Niger de 2009 à 2017. Et je rends grâce à Dieu parce que jamais un entraîneur n’a eu cette longévité à la tête de l’équipe nationale. En tant que coach national, j’ai eu la chance de visiter l’Afrique, l’Europe et un peu partout dans le monde. »
« J’ai fait une formation chez vous, à Dakar »
« En conséquence, j’ai pu acquérir une expérience extraordinaire. J’ai fait une formation chez vous, à Dakar, au Centre de développement. Je suis venu au moins 7 fois à Dakar avec l’équipe nationale. Donc, je connais particulièrement bien la ville. »
« J’ai fait quinze ans à la Direction Technique Nationale »
« En un temps relativement court, j’ai été nommé Directeur technique national adjoint. Et, là où je te parle, j’ai fait quinze ans à la Direction Technique Nationale. Ce n’est pas rien. »
« Malame Barka est mon Professeur, mon maitre et mon mentor »
« Au Niger, le monde de la lutte ainsi que le ministère de la Jeunesse et des Sports ont estimé que je suis arrivé au top et que j’ai bien mûri pour continuer l’œuvre de mon Professeur, de mon maitre et de mon mentor Malame Barka Akoda. C’est lui qui m’a emmené dans le milieu de la lutte en 2008-2009. Et il s’est investi pour que je sois entraîneur national jusqu’à ce que je sois nommé son adjoint. »
« Il n’y a pas plus grande satisfaction dans le monde que… »
« Récemment, par la grâce de Dieu, j’ai été porté à a tête de la Direction Technique Nationale. C’est une fierté pour lui, pour moi, pour nous tous. Il n’y a pas plus grande satisfaction dans le monde que de former un jeune, le voir arriver à l’élite jusqu’à pouvoir vous remplacer. C’est vraiment un mérite. »
« J’ai beaucoup d’ambitions en fait, surtout concernant la formation »
« Je suis prêt à relever le défi, à m’aligner et, pourquoi pas, aller au-delà. La lutte est le sport-roi chez nous, au Niger. Et cela depuis bien longtemps. J’ai beaucoup d’ambitions en fait, surtout concernant la formation. En effet, nous avons besoin de former nos arbitres, nos entraîneurs surtout. Faire en sorte de former nos arbitres fédéraux afin qu’ils deviennent des arbitres internationaux. »
« Mettre un accent particulier sur la lutte libre »
« J’aimerais aussi mettre un accent particulier sur la lutte libre. Dans ce domaine, nous n’avons pas de coaches qualifiés et d’arbitres à l’international. Il faut que le Niger sorte de l’échiquier national. Qu’on connaisse le Niger en lutte libre. On va insister là-dessus. »
« Je vais me battre pour révolutionner la lutte »
« La tâche est rude. J’en suis conscient. Mais je vais me battre pour révolutionner la lutte. Nous allons davantage renforcer la base ; surtout concernant l’encadrement des jeunes afin qu’ils deviennent des professionnels. Désormais, il faudra que la lutte nourrisse son homme au Niger ; avec de gros contrats et tout, comme ça se fait un peu partout. Je prie Dieu de me donner les moyens de réaliser ces ambitions. »
Abou NDOUR