Dimanche 17 Juillet 2022, lors du gala de Soum Production, il n’y a pas eu de médecin à l’arène Adrien Senghor. Ce n’est certes pas une première car on note souvent la même faille. Mais il est temps que les uns et les autres s’efforcent à respecter les textes.
En effet, de la même manière qu’on ne doit siffler de gala sans la présence des Forces de l’ordre, il est tout aussi obligatoire d’avoir un médecin pour démarrer un gala de lutte.
Mais alors, que se serait-il passé si, conformément aux textes, les Superviseurs avaient décidé d’annuler le gala après que le promoteur eut tout dépensé et mis sur place ? Quelle aurait été la réaction du public qui avait déjà payé ses tickets ? Pourrait-on éviter des scènes de violence d’acteurs remontés et frustrés ? Qui d’autre que le CNG aurait été l’unique responsable ? Que se serait-il passé si un lutteur avait forcément besoin de soins primaires pour sauver sa vie, après une grave blessure ?
Les textes ne sont pas faits pour dormir dans les tiroirs, mais plutôt pour être appliqués scrupuleusement. Pour l’amour de Dieu et le respect des acteurs de la lutte. Le Président de la Commission médicale du CNG, Dr Kâ, et son équipe sont tous interpellés. Et au-delà, le Président Bira Sène et l’ensemble des membres du CNG.
Et, quand nous avons demandé ce qu’on fait des 10% des frais d’organisation qui reviennent au médecin lors des galas, l’on nous répond qu’on les retourne au CNG. Est-ce pour rémunérer quelqu’un qui s’est absenté? Est-ce pour les retourner dans les caisses du CNG qui est le responsable moral de ce forfait ? Que fait-on justement de ces 10% ?
Abou NDOUR
