Sur la disette de cinq ans, nous avons interrogé le coach de la région de Fatick. Et Bafa Guèye tente de faire un diagnostic suivi d’une proposition de solutions.
« Ainsi va le sport. Il faut l’accepter avec philosophie »
« Nous avons aligné cinq titres de championne du Sénégal avant de perdre en finale. Ensuite, nous sommes descendus à la 4e place avant de perdre de nouveau en finale. Alors, nous espérions nous imposer cette année à St Louis. Malheureusement, nous avons perdu en demi-finale, face à Dakar. Ainsi va le sport. Il faut l’accepter avec philosophie. »
« Nous avons eu des difficultés pour trouver un lutteur dans la catégorie des 120 kilos »
« L’autre aspect à prendre en compte, c’est que quand une génération aligne des titres, il faut songer à la régénérer un jour. Des lutteurs ont changé de catégorie de poids. Certains autres ont tout bonnement abandonné la lutte pour aller faire autre chose. Alors, nous étions obligés de totalement remanier l’équipe. L’année dernière, on a perdu en finale. Et nous étions bien partis pour disputer la finale cette année encore à St Louis. Doudou Sané a été obligé de déclarer forfait au dernier moment. Nous avons eu des difficultés pour trouver un lutteur dans la catégorie des 120 kilos. »
« Nous remettre au travail dès la fin du mois de mai »
« Je suis persuadé que nous allons retrouver le sommet car nous sommes prêts à mettre les moyens et à rassembler tous les bons lutteurs de la région. Nous allons nous remettre au travail dès la fin du mois de mai. Ce ne sera certes pas facile puisque tout lutteur sollicité pense que le poste lui revient de droit. Si les lutteurs d’une catégorie sont tous bons, on prend les meilleurs. S’ils sont les meilleurs de leur catégorie, on choisit l’excellent parmi les meilleurs. »
« Le CRG tend la main à tous les acteurs de la région »
« Quand nous faisons notre présélection, nous appelons tout le monde. Mais il y en a qui, dès qu’ils apprennent qu’untel est appelé dans une catégorie donnée, ils se disent qu’ils n’ont plus besoin de venir. Or, nous ne trouverons personne dans son domicile pour le forcer à venir. Le CRG tend la main à tous les acteurs de la région. Nous invitons tous à œuvrer pour le bien de la région. »
Abou NDOUR