C’est le 4 Février 2024, à l’Arène nationale, que la structure Gaston Production organise la première journée de son CLAF de la saison. Alors, le dernier face to face entre lutteurs, y compris entre les adversaires du combat-leader que sont Zarco et Niang bou ndaw, s’est tenu le samedi 27 Janvier 2024, dans un Complexe sportif à Pikine.
Les lutteurs entre absences et retards
Malheureusement pour la lutte, les lutteurs se sont encore illustrés de la pire des manières. Pour un évènement qui était prévu à 20h00-20h30, l’on a été obligé de démarrer vers 23h parce que les lutteurs se sont présentés avec beaucoup trop de retard. Pis, des lutteurs comme Zarco, Thiatou Yoff et Thiatou Yarakh ont tout bonnement choisi de ne pas se présenter, alors que des avenants les engageant avec leurs managers ont été signés au CNG.
Et, comble de malheur, les lutteurs Prince (Bayi ci xel) et Yen bou diis (Balla Gaye) se sont bagarrés, devant les émissaires du CNG que sont Thiam et Commandant Thioune. Dire que le face to face passait en direct à la Sen tv et dans plusieurs autres sites de la place.
Se bagarrer, encore se bagarrer, toujours se bagarrer
Les bagarres entre adversaires ou leurs camps sont devenues monnaie courante cette saison. Et ce n’est pas la meilleure image que la lutte doit envoyer. Ce fut le cas entre Modou Lô et Boy Niang, Zarco et Diène Kaïré, Amanekh et Bébé Diène, Pokola Baldé et Liss Ndiago avant Prince et Yen bou diis.
Le CNG doit prendre ses responsabilités
Ce que font les lutteurs depuis un moment ressemble fort à scier la branche sur laquelle ils sont assis. L’on a l’impression que ce sont les acteurs de la lutte eux-mêmes qui donnent aux adversaires de la discipline la chicotte pour les cravacher. C’est indigne et irresponsable.
Cependant, estimons-nous, il faut que le CNG soit beaucoup plus sévère dans ses sanctions. S’il est vrai que ces face-à-face sont bien encadrés par la tutelle parce que répondant à des avenants dûment signés par les managers, le CNG n’a pas le droit de laisser faire. Bira Sène et son équipe sont interpellés au premier degré. Ils doivent sévir avant que l’irréparable ne se produise.
Les Promoteurs ne déboursent pas tous ces moyens pour que les lutteurs servent ces images désolantes et méprisantes. Non plus, les sponsors, sans qui les Promoteurs ne payeraient jamais certains cachets, ne voudraient pas que leur image soit associée à de la bagarre, voire à du banditisme pure t dur.
Trop c’est trop. Et le CNG doit siffler la fin de la récréation. Il y va de leur crédibilité et de la pérennité de la discipline. Si le CNG peutr sanctionner positivement des lutteurs comme Modou Lô et Ama pour des actes de fair-play, il doit aussi savoir réprimer fortement ceux qui ne font que ternir de la lutte.
Abou NDOUR