Les arbitres, qui tiennent une session de mise à niveau à la veille de chaque édition du Drapeau du chef de l’Etat, seront à Diourbel ce mercredi déjà.
15 arbitres majoritairement issus de Dakar
Pour aspirer à siffler au Drapeau du chef de l’Etat, il faut avoir au moins le grade national. L’on comprend pourquoi, dès lors, on ne peut faire un dispatching équitable en fonction des régions, certaines d’entre elles n’ayant pas d’arbitre de niveau national. L’on comprend tout aussi bien que la majorité des 15 lutteurs choisis soient issus de la CRA de Dakar dont « les arbitres sont souvent plus réguliers et rompus à la tâche ».
Cependant, des arbitres vont venir des régions de Fatick, Diourbel, Thiès, Diourbel et même Ziguinchor.
Babacar Diop à la table technique, Malick Ngom à la supervision
Parmi les 15 arbitres qui vont officier, Babacar Diop, par ailleurs responsable national de la lutte avec frappe, sera à la table technique. Quant à Malick Ngom, responsable national de la lutte sans frappe du Sénégal, il va superviser et faire les programmations. Il n’a pas le sifflet certes, mais il intervient dans le déroulement des combats en désignant ceux qui doivent officier pour tel ou tel autre combat.
De son côté, le Président de la Commission Centrales des Arbitres (CCA), Sitor Ndour, sera dans l’enceinte pour accompagner ses collègues.
Des évaluations quotidiennes pour les arbitres
Compte non tenu de la mise à niveau générale qui précède le début de la compétition, il y a des évaluations sectorielles. Après chaque journée, en effet, les arbitres prennent quelque deux heures pour se regarder dans les yeux, évaluer les performances des uns et des autres, relever éventuellement les erreurs ici et là commises afin de se projeter sur les combats du lendemain. Cette sorte de contrôle a lieu tous les soirs. Comme quoi, les hommes au sifflet ne vont pas à Diourbel pour faire du tourisme.
Abou NDOUR