Suite à la réunion qu’il a eue avec les acteurs de la lutte, ce mardi 1er janvier 2022, le CNG a accepté de faire quelques réaménagements par rapport aux nouvelles mesures.
Etaient présents à la rencontre, entre autres, des promoteurs comme Gaston Mbengue, Makane et Ndoye (pour Mouniang Productions), des managers comme Bourkhane Wade, Max Mbargane et Alioune Guèye, des lutteurs comme Gris Bordeaux. 1er vice-président chargé de la lutte avec frappe et porte-parole du jour, Meissa Ndiaye a bien voulu nous faire l’économie de la rencontre.
Préparation mystique : de 10 à 15 mn avec un max de 20mn
Il était dit que les lutteurs avaient juste 10 minutes pour la préparation mystique. Maintenant, c’est 15 minutes avec un maximum de 20 minutes pour les combats-leaders. Mais, à partir de la 16e minute, le lutteur perd 10.000 francs par minute. Maintenant, passé les 20 minutes, « le lutteur sort de l’enceinte, de gré ou de force ».
Pour les combats préliminaires, le temps est limité à seulement 5 minutes, avec un maximum de 10 minutes.
Sanctions financières : de 25 à 10%
Au lieu de 25% de son reliquat à partir de la 16e minute, la sanction est passée à 10%. C’est dire que, le lutteur perd 10% de son reliquat au CNG. Et entre la 16e et la 20e minute, on lui défalque 10.000 francs / minute.
De 3 à 10 bouteilles autorisées
En lieu et place des 3 bouteilles précédemment fixées au coup de sifflet de l’arbitre, le lutteur a droit à 10 bouteilles dans l’enceinte.
Mais, pour les combats préliminaires, c’est plutôt 5 bouteilles.
En étude : ne plus limiter les avertissements
Il a été proposé, pendant la réunion, que les combats aillent maintenant à leur terme quel que soit, par ailleurs, le nombre d’avertissements. En clair, qu’on ne se limite plus aux 5 avertissements synonymes, jusqu’ici, de disqualification.
Le CNG a pris note et promet de l’étudier avant de prendre une décision.
Rien n’a changé pour la lutte sans frappe
Pour la lutte sans frappe, rien n’a changé par rapport à ce qui a été retenu dans la circulaire. A savoir les inscriptions et pesées entre 10h et 15h ; et le démarrage effectif des combats à 16h30. « La lutte sans frappe n’a pas été représentée », précise le porte-parole du jour. Ont-ils été invités ? Ont-ils préféré ne pas venir parce que satisfaits des mesures ?
Abou NDOUR