Mille et un lutteurs sénégalais sont passés par l’équipe nationale avec des fortunes diverses et un avenir différent. Les Arènes revient sur ce que sont devenus nos héros nationaux à un moment ou un autre.
Yékini, Eumeu, Reug Reug : une carrière enviable
Premier lutteur à gagner le tournoi Ndef Leng et finaliste malheureux au Drapeau du chef de l’Etat pour sa seule participation, Yékini garde le record de 15 ans d’invincibilité et 8 ans de règne comme Roi des arènes, en plus d’avoir été désigné meilleur lutteur du cinquantenaire par l’ANPS. Il a aussi réussi avec brio sa reconversion en devenant un homme d’affaires avec des projets et réalisations de haut vol.
Malgré un passage à vide de plusieurs années, Eumeu Sène a su reprendre la bonne direction, devenant même le Roi des arènes un soir du 28 Juillet 2018, face à Bombardier. Aussi, le leader de l’écurie Tyshinger peut se glorifier d’être la bête noire des VIP avec, en prime, deux victoires à la fois devant Balla Gaye 2 et Bombardier.
Reug Reug, lui, vient seulement de perdre un combat en lutte avec frappe, lors de sa 17e sortie. Il a déjà un palmarès très respectable en lutte avec frappe. En MMA, il a sans conteste le meilleur parcours des lutteurs sénégalais. En lutte sans frappe, beaucoup considèrent qu’il a le meilleur parcours de toute l’histoire de la lutte sénégalaise.
Pakala, Auguste, Laye Ndiombor, Cheikh, An 2000… le goût d’inachevé
De très grands champions de la lutte sont passés en équipe nationale. Mais, derrière, ils ont raté leur carrière avec un palmarès largement en dessous des attentes. Parmi eux, on peut citer Pakala, An 2000, Auguste Mbagnicjk Sène, Laye Ndiombor, Adama Diouf, Zale Lô, Tidiane Faye, Mbagnick Ndiaye, Mbissane Dione entre autres
Fodé, Youssou Ndour, Malal, Babou Seck… en mode Modou Modou
D’autres lutteurs au talent tout aussi avéré ont préféré aller monnayer leur force physique Outre-Manche. Ainsi, Youssou Ndour, Fodé Sarr, Malal Ndiaye, Cheikhou Ousmane Sarr, Diama sont en Europe. Babou Seck, Cheikh Ndiaye font dans la navigation.
Omar Diouané, Usine Doolé… le Visa comme ultime solution
S’il y a des lutteurs déjà bien installés en Europe et / ou aux USA, d’autres auraient voulu les suivre. Mais il se pose avec acuité le problème de visas pour quitter le Sénégal sans passer par la mer. Tous ou presque veulent voyager pour aller voir ailleurs, en Europe ou en Amérique. D’aucuns comme Saliou Diomaye Diouf dit Usine Doolé ou Oumar Diouané ne cracheraient pas sur un visa pour prendre les airs.
Abou NDOUR