Connect with us

Hi, what are you looking for?

A la une

Départ de Matar Bâ à la tête du Sport : les acteurs de la lutte apprécient diversement

Depuis le lundi 7 juillet 2014 et l’arrivée de Mohamed Boune A. Dionne à la Primature, Matar Bâ devenait le 25e ministre des Sports du Sénégal, en remplacement de Mbagnick Ndiaye qui se déplaçait au département de la Culture et de la Communication.

Depuis, le natif de Diakhao a fait son chemin et est devenu, par la force des choses, le ministre qui aura le plus duré à la tête de ce ministère. Mais, comme toute chose a une fin, Matar Bâ, à la faveur de l’installation du nouveau Gouvernement dirigé par Amadou Bâ, cède sa place à Yankhoba Diattara du parti REWMI d’Idrissa Seck. L’ancien ministre de la Communication et de l’économie numérique devient ainsi le nouveau patron du sport sénégalais.

Alors, Les Arènes donne la parole aux acteurs de la lutte afin qu’ils se prononcent sur le départ du désormais ex-ministre des Sports. Et la surprise et l’étonnement sont les choses les mieux partagées par ceux dont nous avons recueilli les avis.

Max Mbargane, Directeur technique Lansar 

« Je ne vois pas ce qu’il a fait pour la lutte »

« Après qu’il a gagné la CAN et qu’il a encore qualifié l’équipe nationale au Mondial, nous lui souhaitions qu’il aille au bout. Mais, concernant la lutte, j’ai toujours dit que Matar Bâ n’avait rien fait pour la lutte. Et d’aucuns m’en voulaient d’ailleurs. La lutte était laissée à elle-même. Même pour le Drapeau du chef de l’Etat qui est le leur, il ne débloquait que 20 millions sur un budget global de plus de 60 millions. Mais certains de ses amis ne cessaient de dire qu’il est disponible et tout ; qu’il répond au téléphone et autre. Cela veut dire quoi ? Je rêve d’un ministre des Sports qui dégage un budget propre à la lutte. Mais, encore une fois, entre musulmans et pour ce qu’il a fait pour le foot, on lui souhaitait d’aller en Coupe du monde. La vie est ainsi faite. Toute chose a une fin. C’est un homme de paix. Mais concernant exclusivement la lutte, je ne vois pas ce qu’il a fait pour ce sport. »

Bourkhane Wade, Président des managers

« Je ne reproche rien à Matar Bâ »

« Le ministre avait l’habitude de dire qu’il était en mission et que celle-ci prendra fin un jour. Nous de la lutte, en tout cas moi personnellement, je le remercie pour ce qu’il a fait pour la lutte. Personne ne peut être éternellement à un poste donné. Beaucoup d’acquis ont vu le jour sous son magistère : Arène nationale, Dakar Arena, Stade Me Abdoulaye Wade, la CAN et une double qualification au Mondial. Je souhaite alors que son successeur fasse au moins aussi bien que lui. D’autres ont été là avant lui, d’autres seront là après lui. C’est la vie. Je ne lui reproche rien. »

Tapha Tine, leader de Baol Mbollo

« Beaucoup de surprise et d’étonnement »

« C’est une information que j’ai apprise avec beaucoup de surprise et d’étonnement. Très sincèrement, je ne m’y attendais pas. Je me disais que, quoi qu’il arrive, il conserverait son poste. Mais ainsi va la vie. »

Konaté, coach Kaay Bakh

« Il n’était pas intéressé par le développement de la lutte »

« Franchement, son départ m’a surpris. Avec la préparation du Mondial et les démarches qu’il avait déjà engagées, je me disais qu’il allait être maintenu. Mais, nous sommes en politique et il y a des détails que nous ne maitrisons pas. Concernant exclusivement la lutte, j’ai toujours dit que Matar Bâ n’a pas d’utilité pour la discipline. Qu’il parte ou qu’il reste n’est pas un évènement pour la lutte. Il n’a jamais tenu promesse. La dernière en date est la mise en place d’une fédération au bout des deux ans du CNG. Ce qui n’est point le cas. Il a raté bien des rendez-vous avec la lutte, a manqué bien des promesses. Encore une fois, il n’était pas intéressé par le développement de la lutte. Et je répète que ce n’est pas un évènement pour moi. »

Reug Reug, pensionnaire de Thiaroye-sur-mer

« Un vrai guerrier est parti »

« C’est vous qui m’apprenez la nouvelle, Abou. On a mis fin aux fonctions d’un vrai guerrier ; quelqu’un qui aimait le sport et qui était proche des gens. Il était là quand les gens avaient des problèmes. Je me demande si on peut avoir un ministre comme lui. Il allait vers les gens, se déplaçait vers les écuries. Peut-être que le nouveau ministre sait quelque chose de la lutte. »

Abou NDOUR

Cliquez pour commenter

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Vous pouvez également aimer

A la une

L’organisateur des combats MMA à Lyon, Eric Favre, vient d’expliquer l’absence des lutteurs comme Tapha Tine en France par le fait qu’on leur a...

A la une

Boy Niang est arrivé à l’Arène nationale avec un retard de 23 minutes, soit une sanction de 230.000. Le Pikinois a aussi eu un...

A la une

Officieusement leader de la grande écurie Lansar, Siteu a réussi à faire oublier de grands noms tels Feugueleu, Ness, Tidiane Faye. Et le poulain...

A la une

C’est à un très bon duel qu’on devrait assister dimanche 26 juin 2022, à l’Arène nationale, entre Coly Faye 2 (Thiaroye-sur-mer) et Ada Fass...