Après les incidents de Diakhao et ce gala qui n’est pas arrivé à son terme, lesarenestv.com a joint le Président du Comité Local de l’arrondissement de Ndiob, qui a effectivement assisté au gala. Et voici la version de Diawara Faye. « On n’a constaté aucune blessure ou accident, c’est vrai. Le seul hic, c’est qu’il n’y avait pas de sécurité. Au niveau des ¼ de finale des poids lourds, les amateurs ont bougé et c’était très débordé. Alors, l’enceinte était devenue trop étroite. Ce n’était plus sûr pour les arbitres. Et on a demandé d’arrêter jusqu’à ce que revienne l’ordre. Alors, quand ça a persisté, nous avons décidé d’arrêter. Nous en avons parlé au promoteur. Nous avons échangé avec les lutteurs et avons partagé équitablement la mise entre les différents lutteurs qui étaient encore en lice », précise Diawara.
Mais alors, pourquoi avoir accepté de démarrer le gala sans la présence physique des Forces de l’ordre, conformément aux textes ? « Personnellement, je suis arrivé très en retard. Une fois sur place, je leur ai dit qu’ils avaient commis une erreur en sifflant sans la présence des Gendarmes. Ne serait-ce que pour la sécurité des arbitres. Les conditions n’étaient pas réunies pour que commence le gala. Quand on mise trois millions, on doit accepter de casquer jusqu’à 200.000 FCFA pour la sécurité. Le promoteur m’a dit qu’on lui avait réclamé quelque 130.000 pour la sécurité alors que, à Dakar, on paie 80.000 FCFA », répond notre interlocuteur.
Abou NDOUR
