Le mandat de l’actuelle équipe du CNG, rappelait récemment Mme le ministre des Sports, de la Culture et de la Jeunesse, devait expirer en Mars 2024. Mais, continuait-elle, l’ancien ministre qui l’a précédée avait décidé de le proroger jusqu’au 30 Septembre 2024. Ensuite, Mme Khady Diène Gaye avait pris sur elle de proroger encore ledit mandat jusqu’au 23 Octobre 2024, soit aujourd’hui Mercredi.
Seulement voilà, après une première rencontre avec les acteurs de la lutte le jeudi 10 Octobre, suivie d’une deuxième le Mercredi 16 Octobre, jour des élections, rien n’a encore été décidé officiellement pour le poste de Président du CNG. Mieux, même les résultats issus du scrutin sont encore inconnus du grand public. Ç’aurait pourtant été même des élections présidentielles, on aurait eu les grandes tendances le soir même du vote.
Sur les 23 voix officiellement exprimées à l’issue du vote pour le Président du CNG, les trois auraient voté pour elles-mêmes. Les 20 autres seraient réparties entre Bira Sène et Malick Ngom. Qui a alors gagné entre ces deux derniers candidats ? Pourquoi autant de temps pour, ne serait-ce, édifier les acteurs de la lutte sur les résultats issus des urnes ? Si l’Autorité est logique avec sa stratégie consistant à faire élire le Président du CNG par les acteurs eux-mêmes, pourquoi ne pas désigner automatiquement le vainqueur à l’issue du vote ? L’Autorité, en choisissant d’appliquer une option qui ne s’imposait point à elle, est-elle tombée dans son propre piège ? L’Autorité aurait-elle de la peine à dire exactement ce qui est sorti des urnes ?
L’un dans l’autre, les résultats sont attendus au plus tard à minuit, ce Mercredi 23 Octobre 2024, afin que continuent les activités de la lutte. En attendant, la Direction générale des Sports, nouvellement installée, aurait hérité du dossier considéré comme une patate chaude entre les mains de l’Autorité.
Abou NDOUR