Membre du bureau de l’AREELS et Secrétaire Général de Sakku Xam Xam, Mamadou Falilou Diop revient sur l’élection du nouveau bureau et donne des orientations à celui-ci.
« La mission que je me suis toujours assignée… »
« L’ancien vice-président et actuel Conseiller, le doyen Diakhaté, a raison. Il s’est agi juste d’une demande de ma part, de se conformer aux dispositions pertinentes des statuts et du règlement intérieur de l’association. Au début de l’AG (il n’y avait que 12 associations), s’est posé le problème du respect du quorum de 23 associations, sur les 34 régulièrement affiliées. Par la suite, quand on a voulu faire un vote à MAIN LEVEE, pour l’élection du Bureau, j’ai encore attiré l’attention du modérateur, Meissa Ndiaye (par ailleurs vice-président du CNG de lutte). Un homme avisé et responsable qui a accepté ma remarque et remis le processus dans le sens de textes. La mission que je me suis toujours assignée (conforme à mon statut et à mon vécu), malgré l’ire de certains (découlant de leur ignorance combinée à une flagrante antipathie), est de rappeler au respect de ces textes. »
« Beaucoup d’acquis du bureau sortant »
« Bien que je sois parmi les derniers venus (2019), j’ai noté beaucoup d’acquis du bureau sortant. Le plus difficile, la reconnaissance de la place et du rôle de l’AREELS par la tutelle, est aujourd’hui une réalité. Et nous remercions la nouvelle équipe du CNG. Avec le Ministre, ils ont compris que la lutte, malgré sa particularité, ne pourra se développer qu’en passant par les associations où les lutteurs sont licenciés. »
« Réfléchir sur comment lutter contre la violence »
« Par rapport aux chantiers, il faut d’abord consolider les acquis du Bureau sortant, le désormais ex-président Malick Gningue ayant fait un travail remarquable. Notre équipe actuelle dirigée par Cheikh Ahmed Tidiane Niang devra, à mon humble avis, penser au renforcement des capacités à la base (Président, Secrétaires généraux et entraineurs) pour préparer l’avènement de la Fédération Sénégalaise de Lutte. Nous devrons aussi, en relation avec les autres acteurs, réfléchir sur comment lutter contre la violence. »
Abou NDOUR
