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Fodé Sarr, champion du Sénégal en 2009 : « Ce qui m’avait vraiment marqué… »

De 1984 à Dakar jusqu’en 2009 à Louga, d’Alioune Diouf jusqu’à Fodé Sarr, le Drapeau du chef de l’Etat a connu 12 champions du Sénégal en 13 éditions, dans sa formule open, Ibou Ndaffa étant le seul à s’être imposé deux fois, de suite en plus. En prélude à la 22e édition, prévue à Diourbel du 6 au 8 mai 2022, lesarenestv.com donne la parole à ces champions, ceux qui sont encore en vie, afin qu’ils reviennent un peu sur leur sacre.

« Le titre de champion en 2009 m’a vraiment marqué parce que je venais à peine de monter en catégorie poids lourds. Peut-être même que je n’étais même pas encore un véritable poids lourd. J’avais décidé, malgré l’opposition et les critiques de beaucoup, de ne plus tirer dans la catégorie des légers. »

« Mon combat contre Malala Ndiaye m’avait marqué parce que… »

« Parmi les combats qui m’avaient marqué, il y a celui contre Malal Ndiaye. En effet, je le connaissais bien alors qu’il ne me connaissait pas du tout. J’avais suivi un de ses combats contre Diama, à Joal. Il avait d’ailleurs gagné sur décision des arbitres. Mais je l’avais bien observé. »

« L’avantage des compétitions par équipe »

« Avec les compétitions par équipe, tout le monde y gagne ; en particulier les lutteurs des catégories inférieures, comme 66 et 76 kilos, qui n’ont pas tellement de chances face aux lourds. Cependant, on a beau être un champion, si on n’est pas dans une bonne équipe, on n’a pas de chance de remporter le trophée. Aussi, on a vu ce qui est arrivé avec Youssou Ndour qui avait raflé les deux trophées en Casamance (à Ziguinchor en 2006, il avait gagné aussi bien en open qu’en poids lourds, ndlr). Cela explique en partie, à mon avis, le changement de la formule par le CNG. »

« J’avais croisé Gane, Pakala, Malal Ndiaye et Yékini 2 que j’avais battu en finale »

« Parmi les lutteurs que j’avais croisés à l’époque, je retiens Gane, Pakala, Malal Ndiaye et Yékini 2 que j’avais battu en finale. Je ne regrette rien de cette édition-là, vraiment. C’était plutôt un réel plaisir pour moi de m’imposer dans une compétition de ce niveau. »

« Aucun problème à ce qu’on applique le règlement de la lutte africaine »

« Je ne vois aucun problème à ce qu’on applique le règlement de la lutte africaine. Ce n’est pas mauvais si on voit que toute la saison durant, c’est notre propre règlement qui est appliqué dans les différents galas. J’estime que ça peut contribuer à donner plus d’expérience aux lutteurs qui diversifient leur façon de lutter. Tous les lutteurs se valent puisqu’ils ont chacun la même licence. Or, il y a des lutteurs qui n’auraient fait aucune performance au Drapeau du chef de l’Etat si on continuait d’y appliquer notre propre règlement. »

Abou NDOUR

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