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Ibou Diop, champion du Sénégal en 1988 : « Baboye et Tyson avaient participé à cette édition-là »

De 1984 à Dakar jusqu’en 2009 à Louga, d’Alioune Diouf jusqu’à Fodé Sarr, le Drapeau du chef de l’Etat a connu 12 champions du Sénégal en 13 éditions, dans sa formule open, Ibou Ndaffa étant le seul à s’être imposé deux fois, de suite en plus. En prélude à la 22e édition, prévue à Diourbel du 6 au 8 mai 2022, lesarenestv.com donne la parole à ces champions, ceux qui sont encore en vie, afin qu’ils reviennent un peu sur leur sacre.

« On m’avait dit que je ne pouvais compétir pour la région de Dakar. Voilà pourquoi j’étais très content de défendre les couleurs de Kaolack qui m’avait fait confiance. J’avais éliminé Yamou Sarr en demi-finale, par une victoire sur décision. En finale, j’ai battu Mbaye Samb de l’écurie Walo. »

« La compétition par équipe est plus facile que celle individuelle »

« La compétition par équipe est plus facile que celle individuelle. Ce n’était pas évident de s’imposer dans un groupe de lutteurs parmi les meilleurs de ce moment-là. En individuels, le niveau est beaucoup plus élevé. C’est plus difficile. Et je précise qu’avant d’aller au drapeau du chef de l’Etat, j’avais remporté le drapeau du Maire de Dakar. »

« Les éditions d’hier étaient plus disputées et indécises »

« Effectivement, c’est le règlement de lutte africaine qui était appliqué. C’est d’ailleurs ce même règlement qui m’avait permis de sortir Yamou Sarr, au nombre de points. Ce n’est pas normal de donner un avertissement à un lutteur qui recule. Parfois, on disqualifie un lutteur par erreur. Il y a actuellement de l’argent mais les éditions d’hier étaient plus disputées et indécises. »

« N’est pas lutteur qui veut »

« La lutte, c’est une affaire d’honneur et de prestige. N’est pas lutteur qui veut. Il faut savoir faire la différence entre un noueur de nguimb et un lutteur. Deux véritables grands lutteurs ne peuvent être dans le même village. »

« La lutte est une sorte de mini-guerre »

« Je voudrais qu’on fasse revenir le ndiom niaal (les tournois en plein jour) et qu’on mette en valeur le cossaan, le côté traditionnel. C’est devenu plus facile, la lutte d’aujourd’hui. La lutte est une sorte de mini-guerre. »

« Il était impossible de désigner un vainqueur avant-terme »

« Il y avait plusieurs grands lutteurs dans une même édition. Et il était impossible de désigner un vainqueur avant-terme. Tellement c’était indécis ! Baboye et Tyson avaient participé à cette édition-là. Mais ils avaient tous été battus. Tyson avait été battu par un lutteur venu de Rosso, que j’avais moi-même battu en ¼ de finale. »

Abou NDOUR

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