Une des deux arbitres filles de la CEDEAO, Kourkou Niko, présente au dernier Tolac, à Niamey (17-19 mars 2023), revient sur l’arbitrage et porte un jugement sur le niveau de la 12e édition.
Comment jugez-vous le niveau général de l’arbitrage lors de la 12e édition du Tolac ?
J’ai remarqué une évolution du niveau de l’arbitrage par rapport aux années précédentes. Ce qui montre que des efforts sont faits ici et là dans nos pays respectifs.
Sur les 5 réclamations sur l’ensemble du tournoi, une seule fois l’arbitre a été désavoué. Qu’est-ce à dire, selon vous ?
Comme je viens de le dire, le niveau est très relevé. Voilà pourquoi les chutes ont été bien appréhendées par les arbitres. L’on comprend donc que, après vérification sur la vidéo, les verdicts de l’arbitre aient été confirmés 4 fois sur les 5 réclamations.
Comment expliquez-vous que ce soit les mêmes têtes qu’on retrouve pratiquement chaque fois, concernant les arbitres ?
Il y a longtemps qu’il n’y avait plus de formation des arbitres. Mais, depuis un moment, le CDJS a pris sur lui de former de jeunes arbitres pour assurer la relève. J’en fais partie d’ailleurs. En vérité, on ne peut pas tout changer d’un coup. Aussi, en tant que jeunes, nous devons apprendre de nos doyens. Ces derniers sont des bibliothèques qui nous sont indispensables. Vous avez certainement remarqué que nous étions quatre jeunes à prendre part à la dernière édition.
Abou NDOUR