Une fois n’est pas coutume. Les Arènes se propose de sortir des sentiers battus pour aborder une autre discipline qu’est le football. Avec le prétexte de la CAN, en effet, qui se tient en Côte d’Ivoire, du 13 Janvier au 11 Février 2024, nous donnons la parole aux acteurs de la lutte, d’ici et d’ailleurs, pour éplucher la plus grande compétition sportive en Afrique.
Vous faites partie de la délégation du Burkina Faso et vous êtes actuellement à Bouaké, en Côte d’Ivoire. Comment appréciez-vous l’organisation générale de la CAN ?
Bonjour mon cher ami ; vous savez que je suis vice-président du Comité National Olympique et des Sports du Burkina Faso. À ce titre, je suis dans la délégation du Burkina comme officiel. Je pense que l’organisation est parfaite avec un très bon accueil par mon collègue président (de la Fédé ivoirienne de lutte, ndlr) ALOU et le président de la ligue de lutte de Bouaké.
Vous avez démarré avec une victoire devant la Mauritanie (2-0). Pensez-vous avoir fait le plus difficile pour sortir de la poule D où il y a l’Angola et l’Algérie ?
J’avoue qu’on a eu la sueur froide face à la Mauritanie qui a une bonne équipe. Pour la suite, à partir du 20 janvier, on sera face à l’Algérie et le 23 face à l’Angola. Particulièrement, je crains plus l’Angola. Ils ont une équipe très physique mais on espère sortir premier de notre groupe basé à Bouaké.
Voyez-vous le Burkina remporter cette CAN ?
Bien sûr qu’on est en Côte d’Ivoire pour ça.
Quelles sont, selon vous, les 5 meilleures équipes du tournoi ?
Le Sénégal, le Maroc, le Mali, la Côte d’Ivoire et, bien entendu, le Burkina Faso.
Le Sénégal vous avait éliminé lors de la dernière CAN. Vous croyez-vous suffisamment armés pour une revanche si on se retrouvait encore ?
Je pense que l’équipe du Burkina a gagné en maturité ; même s’il faut reconnaître que le niveau technique et surtout tactique actuel a beaucoup baissé par rapport à la dernière CAN au Cameroun. Néanmoins, le Burkina aura son mot à dire face à la bonne équipe du Sénégal que je respecte beaucoup, surtout que c’est un pays de ma discipline de passion, suivez mon regard.
Le Sénégal peut-il, selon vous, réaliser le doublé ?
Pourquoi pas ; mais je pense que le Sénégal fera la passe au Burkina Faso, mon souhait.
Abou NDOUR