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La Fédération Béninoise de Lutte innove et se prépare pour une relève de qualité

À la Fédération béninoise de lutte, beaucoup de réformes ont été enclenchées durant l’exercice 2023. Le Comité exécutif dirigé par Yves Azifan tient sa promesse de faire de la lutte une discipline porteuse d’espoir au Bénin.

Au nombre desdites réformes, il y a l’augmentation du nombre de clubs devant prendre part à la phase finale du Championnat national de lutte africaine. Mais avant, le Comité exécutif a autorisé l’organisation des tournois régionaux de qualification à travers tout le pays. Pour y arriver, avant même l’installation des ligues régionales, le Bénin a été subdivisé en trois zones à savoir la zone sud, la zone centre et la zone nord. Dans chacune de ces zones se trouvent des clubs et associations sportives qui, après compétition, seront qualifiés pour l’ultime acte du Championnat national : la phase finale. À l’issue de ce challenge qui a démarré en septembre 2023 par la zone centre à Dassa-Zoumé, neuf clubs et associations sportives ont réussi à décrocher leurs tickets pour la phase finale du Championnat national de lutte africaine qui aura lieu à Abomey, du 1er au 3 décembre 2023. Dans la zone centre, ces clubs ont noms As Léopards d’Abomey, As Colombes de Dassa et Esda de Lokossa. Du côté de la zone sud, Aopf, 2AB et ADE Sport ont été les heureux élus et la zone nord a qualifié Buffles lutte club, Panthères lutte club et Dynamique lutte club.

En lutte olympique, l’avenir se prépare…

Au niveau de la lutte olympique, le Comité exécutif travaille dans le but de se doter d’une pépinière capable d’écrire les plus belles pages de l’histoire de la lutte pour le Bénin. Ici, le travail se fait dans le silence avec les filles et les garçons âgés de moins de 15 ans. Cette catégorie aura aussi son championnat, surtout avec l’acquisition de nouveaux tapis de lutte olympique par le Comité exécutif. Cette compétition sera effective courant décembre à Cotonou avec une trentaine de « jeunes pouces ». Ce championnat sera précédé d’un camp de formation en lutte olympique avec l’expert de l’UFFL et de l’Uww, Christian Danga.

Les acteurs de la discipline lutte apprécient….

Les nombreuses réformes entreprises à la Fébélutte depuis 2021 sont bien accueillies et saluées par dirigeants et encadreurs. Pour Grâce Logozo, encadreur du club 2AB, du beau travail se fait : « le Comité exécutif de la Fédération béninoise de lutte fait un travail formidable qui mérite encouragement et accompagnement. Nous avons en face de nous un comité qui se soucie du développement du sport lutte dans toutes ses dimensions, à savoir la formation des entraîneurs, arbitres et des athlètes. Je ne vais pas oublier le nouveau format du championnat national de lutte africaine. Avec les U20 qui seront à la phase nationale, il se dégage aisément que ce Comité exécutif sait là où il va. Bref. La discipline lutte a de beaux jours devant elle au Bénin. »

Quant à Cakpo Amoussou Nicolas, capitaine de l’équipe nationale de lutte du Bénin, les lignes sont en train de bouger à une vitesse de croisière : « je vois de belles choses avec l’équipe de la Fédération béninoise de lutte. Depuis qu’ils sont arrivés en 2021, tout le monde a senti qu’il y a du sang neuf. Les lignes bougent dans tous les compartiments à une vitesse de croisière. Toutes les initiatives et réformes participent à l’épanouissement des acteurs que nous sommes. Nous appelons les différentes structures à se joindre à nous pour aller encore plus loin ».

Seydou Ayamoudou est président de Dynamique lutte club de Nagailé dans la commune de Bassila. Il apprécie la gestion du Comité exécutif : « l’équipe de notre Fédération innove et mérite d’être accompagnée pour les beaux jours du sport lutte au Bénin pour les jeunes ».

En somme, cette année 2023 aura été celle des grandes réformes à la Fédération Béninoise de Lutte. Les résultats seront sans doute perceptibles sous peu.

Gilles Biguézoton

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