Le ministre des Sports, Matar Bâ, n’est pas étranger aux soubresauts notés ces derniers temps au niveau du CNG.
« La case de Bira brûle », écrivions-nous il y a quelques jours. C’était pour mettre à nu le malaise profond noté présentement au CNG, en particulier avec les réunions houleuses qui ne sont plus un secret pour personne, pour ceux qui suivent l’actualité de la lutte en tout cas.
Il est fréquent d’entendre les membres d’un tel ou d’un tel autre groupe avancer que leur « élu » est nommé par le ministre des Sports, comme le sont tous les autres membres du CNG, y compris le président Bira Sène lui-même. Dans ces conditions, estiment-ils, à tort sûrement, chacun est son propre patron. Et tous ont des comptes à rendre au seul ministre des Sports. Si Matar Bâ avait fait confiance à une personnalité et que celle-ci choisissait ses collaborateurs, comme ce fut le cas avec Dr Alioune Sarr, peut-être n’aurions-nous pas assisté à cette situation malvenue. Qui n’est point sans inconvénients pour la lutte et son développement.
Aussi, c’est la cacophonie inouïe au niveau de la communication. L’on comprend mal, en effet, qu’il y ait, à côté d’une Commission dite de communication, un porte-parole du CNG. Ce dernier a même un adjoint. On ne sait qui fait quoi, qui a la latitude de quoi, qui est compétent pour faire quoi, qui doit parler, qui doit s’abstenir de parler. Le ministre pouvait pourtant nous en épargner, avec une toute autre démarche.
Abou NDOUR