En convalescence chez lui, à Ziguinchor, l’ancien coach de l’équipe nationale de lutte olympique regrette de ne pouvoir se déplacer pour assister aux hommages rendus à Ambroise Sarr et au Dr Alioune Sarr.
« C’est toute la Nation qui devait rendre hommage à Ambroise Sarr »
« Ambroise et moi étions ensemble en équipe nationale. Lui comme coach de l’équipe nationale de lutte simple, moi comme coach de celle de la lutte olympique. Ambou est un monument de la lutte. On s’entrainait ensemble, sur le tapis puis sur le sable. Il a une pédagogie incroyable bien que n’ayant pas un haut niveau académique. Ce n’est pas son village ou sa région qui devaient lui rendre hommage. Mais plutôt la nation toute entière. Ambou a gagné beaucoup de médailles pour le Sénégal, en tant qu’athlète. En tant que coach, aussi, il a ramené plusieurs trophées à la nation. Il est un homme très juste. Je n’ai pas les mots pour le qualifier. Il est mon ami. Un vrai ami. IL est plus âgé que moi. Mais il me voue un respect énorme. Sur le plan de la lutte, il est historique. »
« On devait organiser une fête nationale pour Alioune Sarr »
« Quant à Alioune Sarr, il est un papa pour moi. Il le sait. Il m’a beaucoup encadré. Il m’a beaucoup changé. Il m’a éduqué. Ma manière de parler en réunion, face à la presse, il m’a beaucoup rectifié. Lui aussi est un monument pour la lutte. On devait organiser une fête nationale pour lui. Ce qu’il a gagné comme médailles et tout en tant que Président du CNG, je ne pense que quelqu’un d’autre peut le réussir. Il doit avoir gagné plus de cent médailles d’or comme Président. C’est un père. Qui sait diriger les troupes. »
Abou NDOUR