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Laye Ndiombor, champion du Sénégal en 2007 : « La différence entre hier et aujourd’hui »

De 1984 à Dakar jusqu’à 2009 à Louga, d’Alioune Diouf jusqu’à Fodé Sarr, le Drapeau du chef de l’Etat a connu 12 champions du Sénégal en 13 éditions, dans sa formule open, Ibou Ndaffa étant le seul à s’être imposé deux fois, de suite en plus. En prélude à la 22e édition, prévue à Diourbel du 6 au 8 mai 2022, lesarenestv.com donne la parole à ces champions, ceux qui sont encore en vie, afin qu’ils reviennent un peu sur leur sacre.

« Ce fut une grosse fierté pour moi de remporter le Drapeau du chef de l’Etat à Kaolack. En effet, je luttais sous les couleurs de Kaolack et cette édition-là avait eu lieu à Kaolack. »

« Une nette différence entre la formule individuelle et la formule par équipe »

« Il y a une nette différence entre la formule individuelle et la formule par équipe. Si on compétit en individuel, dès qu’on perd son combat, c’en est fini pour toi. En compétition par équipe, en revanche, on peut tomber plusieurs fois et se retrouver champion du Sénégal, simplement parce que c’est l’équipe qui a gagné. »

« Copier sur la lutte africaine, c’est bien. Mais… »

« Copier sur la lutte africaine, c’est bien. Mais ne pas oublier notre propre culture est aussi très important. La compétition individuelle, il n’y a rien de telle. »

« Chacun s’entraînait dans son coin »

« Pour ce que je sais et que j’ai vécu, on ne faisait pas de regroupement. Dès qu’on se qualifiait, on te le faisait comprendre. Et il revenait au lutteur d’aller se préparer avec ses parents et ses partenaires. On nous rapportait cependant qu’il y avait des régions qui faisaient le regroupement. Mais nous, à Kaolack, on ne le faisait pas. Chacun s’entraînait dans son coin. »

« Le conseil que je donne à mes jeunes frères lutteurs »

« Le conseil que je donne à mes jeunes frères lutteurs, c’est que compter le Drapeau du chef de l’Etat dans son palmarès est très symbolique. Chaque lutteur veut le gagner. Sinon, il n’a pas tellement de valeur pour le vainqueur. Dans sa vie de tous les jours, on ne sent pas vraiment qu’on a gagné une compétition d’une telle envergure. C’est l’occasion pour moi de lancer un appel aux responsables de la lutte. »

« Faire revenir les compétitions individuelles »

« Si on pouvait faire revenir les compétitions individuelles, j’estime que cela aurait eu plus de portée et de valeur pour le lutteur (la compétition en open avec les lutteurs de 85 kilos et plus revient à Diourbel, ndlr). C’est en lutte africaine où on voit les compétitions par équipe et tout ce qui suit. »

Abou NDOUR

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