Les dimanche 18 et lundi 19 Juin 2023, à Joal, l’association des anciennes Gloires de la lutte à Joal-Fadiouth a organisé un gala de lutte dont la mise était de deux millions cinq cent mille francs. D’ailleurs, la mise n’était plus exactement de 2,5 millions car les 250.000 FCFA correspondant aux frais d’organisation ont été défalqués de ladite mise. Ce qui fait que, à l’arrivée, 2.250.000 FCFA ont été distribués aux deux catégories de poids en jeu (1.400.000 pour les lourds et 850.000 FCFA pour les poids légers).
Ndiol Sana donne un coup de poing à son tombeur
Alors qu’il avait remporté le gala de la veille dans sa catégorie des poids légers, Ndiol bou Sana s’est illustré de la pire des manières le dimanche 18 Juin. Quand Babacar Sarr dit Monument Ndianda l’a battu et lui a tendu la main pour l’aider à se relever, Ndiol n’a trouvé rien de mieux à faire que de lui donner un coup de poing, devant tout le monde.
Un arbitre se fait sévèrement violenter
Après qu’Ousmane Sarr de Cimal a perdu par décision au nombre d’avertissements, un de ses accompagnants, qui ne s’est pas contenté de sortir de gros mots à l’encontre de l’arbitre du combat, a poussé ce dernier à l’aide de ses deux mains. Un autre acte impuni, sans aucune conséquence apparemment.
Recours : Lagandong se fait juger par… son accompagnant
Donné perdant à l’issue de son combat contre Thieb de Joal, Lagandong de Fadiouth décide de déposer un recours pour contester le verdict. Rien de plus normal. Seulement, les trois qui se retirent pour étudier la réclamation avec la vidéo-témoin sont le Président du CLG de lutte, un arbitre et… un des accompagnants de Lagandong. Mais, en réalité, peut-on être juge et partie ? Ceux qui doivent statuer en cas de réclamation ne sont-ils pas clairement identifiés par les textes ?
Diamé se fait accompagner par un illustre inconnu
Quand le lutteur Diamé de Gandiaye est arrivé dans l’enceinte, nous avons eu du mal à le reconnaitre. Alors, votre serviteur s’est rapproché de son cumukaay et a interrogé un de ses accompagnants. « Qui est-ce ? », lui avons-nous demandé. « Non, je ne le connais pas. J’ai juste profité de son arrivée pour accéder dans l’enceinte », fait-il savoir. Avant de demander aux vrais accompagnants le nom de « son » lutteur. Comme quoi…
Abou NDOUR