Peu nombreux sont ceux qui savaient qu’il était hospitalisé depuis quelques jours, à l’hôpital Abass Ndao où il a rendu l’âme ce lundi 31 octobre 2022. Peu nombreux sont les acteurs de la lutte qui le connaissaient, certes. Car il était beaucoup plus présent dans les autres disciplines sportives, le foot en particulier dont les analyses et les angles de traitement étaient attendus et suivis de tous. Il n’a pas seulement rayonné à l’APS où il travaillait depuis plusieurs années, même pas d’ailleurs seulement au Sénégal. Salif était connu et respecté sur l’ensemble du territoire africain.
L’excellence dans l’humilité, le talent dans la sobriété, la performance dans la débrouillardise, la conviction dans le respect de l’autre, l’élégance personnifiée dans la courtoisie légendaire, une connaissance pointue de ses sujets tout en restant soi-même. Voilà Salif.
Une journée entière ne suffirait pas pour dire ses qualités et étaler l’immensité de l’œuvre dans le milieu sportif. Mais un frère et un confrère de valeur est parti. Retenons-le. Et à jamais.
La levée du corps a eu lieu ce lundi à Dakar, suivie de l’enterrement à Vélingara. Tu es parti sans partir. Sur la pointe des pieds. à l’image de ce à quoi tu as habitué ton monde. L’heure a certes sonné pour dire au-revoir à tes mille et un confrères de l’ANPS, de l’Afrique et du monde. Mais quelle heure ! Un autre l’aurait fait, il aurait eu affaire à toute une corporation, à tout le monde sportif.
Heureusement que c’est Soubkhanakhou wa tahala, Dialla wa diallaloukhou, Qui ne se trompe jamais, Qui a sonné l’heure. Certainement pour ton bien. Sûrement Salif. Car nous osons croire que le professionnel abouti que tu as toujours été change juste de rédaction. Mais va continuer à nous envoyer ses dépêches, à partir de firdawsi. Repose en paix Salif. Ce repos éternel bien mérité.
À sa famille de sang, à sa famille professionnelle, à son épouse et ses enfants, à ses amis très proches comme Bacary Cissé alias Ndo, au Président de l’ANPS Ablaye Thiam, la rédaction Les Arènes présente ses condoléances les plus attristées. Adieu Salif !
C’était un devoir pour moi de coucher ces quelques mots pour témoigner des relations fraternelles et très respectueuses entre toi et moi. Des relations strictement professionnelles, par ailleurs. Et que certainement beaucoup ne soupçonnaient pas. Merci pour le respect et la considération, malgré le statut non négociable de journaliste planétaire.
Abou NDOUR