Quand arrive l’heure d’aider le fondateur du Mouridisme à rendre grâce à Dieu (santalèko yalla), tous les chemins mènent à Touba. Ila Touba ! Tous ou presque se dirigent vers la capitale du mouridisme où se concentrent des millions de pélerins en un temps record. Dans cette rubrique Le Magal de… Les Arènes donne la parole aux acteurs de la lutte qui racontent leur Magal à eux.
« 7 jours avant et 7 jours après le Magal »
« Il est difficile pour nous de dire combien cet évènement est grandiose pour nous. Voilà pourquoi nous le fêtons une semaine en amont et une autre semaine en aval ; 7 jours avant et 7 autres jours après. »
« Celui pour qui on fait cet évènement le mérite amplement »
« Nous dépensons sans compter. Nous faisons même des prêts pour satisfaire d’autres besoins. En effet, quand tu fais des efforts jusqu’à un certain niveau et que tu vois des gens en faire 5 voire 10 fois plus, ça donne de l’appétit. Et celui pour qui on fait cet évènement le mérite amplement. Il a honoré le Sénégal et le peuple noir. »
« C’est à nous de rendre hommage à Serigne Touba et lui dire merci »
« Nous ne le (Cheikh Ahmadou Bamba) remercions jamais assez. S’il n’avait pas consenti les sacrifices qu’il a consentis pour le Sénégal, c’est le Sénégal et les Sénégalais qui le feraient à sa place. Il a souffert pour le peuple dans son ensemble. Alors, c’est à nous de lui rendre hommage et lui dire merci en l’aidant à rendre grâce à Dieu comme il l’a lui-même dit. Viande, poulet, poisson, boisson, fruits, rien n’est ménagé pour rendre heureux les pèlerins, en termes de berndel. Il y en a même qui rentrent avec les fruits et autres provisions. Abou Ndour, tu ne m’as jamais posé une question qui me fait aussi plaisir que celle en rapport avec le Magal. Merci beaucoup. »
Abou NDOUR