Depuis quelques années, la lutte olympique sénégalaise n’est plus ce qu’elle était dans un passé récent. Actrice principale de la discipline, Anta Sambou ne fait pas que constater. Elle propose plutôt des solutions de sortie de crise.
« Depuis que le Centre FILA de Thiès a quitté le Sénégal, on n’a plus de partenaires. On n’a pas de compétitions ; ni au niveau national, ni au niveau international », constate Anta Sambou qui donne ici une des raisons de la traversée du désert de notre lutte olympique.
Elle poursuit pour donner des solutions afin que la discipline retrouve son rayonnement d’antan. « Puisque la salle de Thiès est toujours là-bas, pourquoi le CNG ne recruterait-il pas des formateurs au niveau local. Et, à défaut de leur assurer un salaire, qu’on leur donne des indemnités. Cela permettrait d’avoir une bonne équipe nationale. Aussi, il faut organiser des tournois locaux, départementaux, régionaux et nationaux. »
Peut-être qu’avec le choix de Katy Diop pour aider à mieux développer la lutte olympique au niveau de Dakar, et probablement dans d’autres régions, la lutte olympique sénégalaise pourrait retrouver ses lettres de noblesse.
Abou NDOUR