Les Superviseurs de la lutte sans frappe, qui n’étaient pas présents à l’audition de ce mercredi 24 novembre 2021, sont suspendus « jusqu’à comparution ».
Comme nous l’annoncions déjà, les Superviseurs de la lutte sans frappe, qui étaient présents à la réunion de samedi 20 novembre 2021, à Adrien Senghor, étaient convoqués par la Commission Règlement et Discipline, pour auditions. Mais, ils ne se sont pas présentés, nous renseigne-t-on. Et pour cause, « ils avaient évoqué le jour ouvrable de mercredi pour demander que l’audition soit reprogrammée ». Mais devant le refus de l’instance dirigeante de la lutte, ces Superviseurs ont préféré ne pas déférer à ladite convocation. « Maintenant qu’ils ont pris sur eux de ne pas déférer, ils sont suspendus jusqu’à comparution ».
Alors, il appartient donc au CNG de fixer un autre jour qui lui convient pour le face-à-face avec la « Police ». Et, selon nos informations, ils ne sont tenus par aucune obligation. C’est dire que le CNG peut rester plusieurs semaines ou mois avant de les convoquer de nouveau. Et, malheureusement, ils n’officieront pas durant tout ce temps.
Trois promoteurs entendus
Si les Superviseurs ont choisi de ne pas se présenter, les trois promoteurs qui étaient convoqués, eux, ont fait le déplacement au CNG. Il s’agit d’Ablaye Diop de Soum Productions, de Mamecor de Gorgorlou Productions et de Mbingane Sagne de Djilass. Devant les membres de la Commission, ces trois ont dit n’avoir été intéressés que par le développement de la lutte sans frappe, « tout en reconnaissant qu’il y avait anguille sous roche ». Ils ont expliqué leur bonne foi qui, arguent-ils, les avait poussés à aller chercher les Superviseurs quand ils ont voulu boycotter le gala de Diak’s. Aussi, « ils ont demandé qu’on leur explique bien les textes qu’ils disent ne pas maitriser ».
Certains parmi eux étaient même venus avec leur licence, nous apprend-on, pensant qu’on allait les leur confisquer.
Pour le moment, et sur la base de la bonne foi affichée, aucune mesure n’est prise à leur encontre, nous informe-t-on.
Abou NDOUR