À l’occasion de l’audience que le Président de la République a accordée au monde de la lutte, lundi 8 mai 2023, au Palais de la République, aucun membre de la lutte sans frappe n’était prévu parmi les neuf orateurs précédemment retenus.
Le Président des amateurs, Doudou Diagne Diécko, celui des Promoteurs, Pape Abdou Fall, celui des managers, Bourkhane Wade, celui des écuries et écoles de lutte, Cheikh Tidiane Niang, celui des lutteurs, Gris Bordeaux, celui des Sages, Moustapha Guèye, ont tous parlé de la lutte avec frappe s’ils n’ont pas simplement fait des discours politiques. Même Manga 2, ancien grand champion de lutte et actuel Promoteur de lutte sans frappe, par ailleurs 2e Vice-Président du CNG chargé de la lutte sans frappe, n’a pas été l’avocat de la lutte sans frappe. Le seul qui en a parlé, c’est Bira Sène, quand il évoquait l’équipe nationale.
Il a fallu d’ailleurs qu’Ablaye Diop, Président des promoteurs de lutte sans frappe, fasse le forcing, pour obtenir qu’un acteur de la lutte sans frappe soit autorisé à prendre la parole. Ce qui prouve encore une fois que si la lutte est le parent pauvre du sport national en général, la lutte sans frappe est incontestablement le parent pauvre cde la lutte elle-même.
Mais, dans son allocution, le Président de la République a remis les choses à leur place. En effet, Macky Sall a dit que la lutte sans frappe est la mère de toutes les luttes. Et qu’elle doit avoir droit au chapitre. Comme quoi…
Abou NDOUR