Nous avons pris prétexte de ce qui s’est passé à Nguékokh, lundi dernier, pour donner la parole au Président de l’association Seereer Refum afin qu’il revienne sur les fausse-notes lors des derniers galas. Grand amateur de lutte, Makhphou prend la défense des amateurs en général, ceux de lutte sans frappe en particulier.
« J’ai l’impression que tout était planifié »
« Tous les amateurs de lutte qui sont venus au gala de Akhlou Lamb, lundi 30 mai 2022, à Nguékokh, sont rentrés mécontents. J’ai l’impression que tout était planifié. Le lieu qu’ils avaient choisi pour organiser était si étroit pour tout ce public. Quand Ndèye Fatou a démarré cette chanson fagne na ndioléé yaayma bougaan…, un lutteur est entré dans l’enceinte suivi de presque tout le public. C’est le moment choisi par la table technique pour prendre ses bagages et rentrer tranquillement. »
« Regrettable que des amateurs… »
« C’est regrettable que des amateurs, qui ne cessent de taper sur la table pour dénoncer certains faits, se permettent un tel forfait. Ce n’est qu’à 21h qu’ils ont commencé le tirage des poids moyens. Jusqu’à 1h du matin, on était encore là. Quelle va être la réaction des acteurs de la lutte si, demain, ces mêmes amateurs veulent encore organiser un autre gala ? »
« Nous les amateurs sommes très désagréables »
« Quand les arbitres de la table technique se retiraient en catimini, ils n’ont laissé que les licences avec celui qui gérait l’enceinte. On ne pouvait trouver aucun des organisateurs pour être édifié sur quoi que ce soit. Encore une fois, j’ai l’impression que tout était programmé. Et nous les amateurs sommes très désagréables. C’est dommage qu’un gala organisé par des amateurs se soit terminé de la sorte. »
« Le CNG doit s’autosaisir pour régler la question »
« Nous regrettons profondément ce qui s’est passé à Niakhar (deux demi-finalistes ont été simultanément suspendus et les autres demi-finalistes considérés comme finalistes), à Somone (il n’y a pas eu de finale suite à une erreur d’arbitrage) et à Nguékokh. Ça ne doit plus se répéter. Si les CRG de ces différentes régions que sont Fatick et Thiès sont incapables de régler ces problèmes récurrents, j’en appelle à la responsabilité du CNG, la structure-mère. Le CNG doit s’autosaisir pour régler la question. Il faut qu’il trouve un moyen de régler ces cas de figure qui n’honorent pas la lutte. Si des fautes avérées ont été commises, que les auteurs soient identifiés et sanctionnés négativement. »
Abou NDOUR