Reporter attitré de la lutte à la radio Ndef Leng Fm, Mbaye Diouf, plus connus sous le nom de Mbaye Kalom, donne son avis sur les nouvelles apportées à la lutte sans frappe.
« Si on autorise les lutteurs à envoyer leurs licences pour s’inscrire, je suis pour la pesée et les inscriptions de 10h à 15h. J’en profite pour soulever un fait que je n’apprécie point. Nombreux sont, en effet, les lutteurs qui, une fois à Dakar pour participer à des galas, on leur dit que des lutteurs, comme ceux qui participent au Drapeau du chef de l’Etat et autre, sont prioritaires. Pourtant, ils sont parfois de très grands champions. Il arrive qu’un lutteur soit au stade à 5h matin, pour ne pas être inscrit au finish. C’est à revoir », fait savoir le grand reporter de lutte. Ensuite, Mbaye Kalom évoque le début des galas, dorénavant fixé à 16h30. « Par rapport à l’heure, je suis pour qu’on démarre à 17h au lieu de 16h30. Cela arrangerait plus les promoteurs. Et parfois, en fonction du mois, il fait très chaud à 16h30. Il faut aussi prendre en compte la mise et le nombre de lutteurs. Un gala de 128 lutteurs, par exemple, avec trois catégories de poids n’est pas le même qu’un gala d’un million où il y a, au plus, 64 lutteurs », explique-t-il. Pour terminer, notre interlocuteur est d’avis que « le problème se pose plus dans les régions. À Dakar, on termine très rarement à minuit. Dans les régions, on attend souvent qu’un tel gala se termine cvant de commencer un tel autre, juste parce que d’autres lutteurs d’un certain standing sont attendus. Avec les charrettes et tout, il y a une grosse insécurité à terminer les galas une certaine heure ».
Abou NDOUR