De retour du Mali où elle était allée animer le gala de Yékini, la cantatrice Ndèye Fatou Adama Dialy se confie.
« Nous sommes partis en paix et rentrés en paix. Tout s’est très bien passé ; Dieu soit loué ! »
« Chacun voulait que Yékini loge chez lui »
« A l’aéroport de Bamako, Yékini et moi avons été très bien accueillis par toute la communauté étrangère sur place. Ensuite, ils nous ont accompagnés jusqu’à l’Ambassade du Sénégal au Mali ; avant que nous ne ralliions la maison de l’ambassadeur. Ensuite, nous sommes allés à l’hôtel qui était réservé pour nous accueillir. Seulement, le président de l’association des communautés étrangères au mali a tout fait pour que Yékini aille loger chez lui. Chacun voulait que Yékini loge chez lui. Moi aussi, j’ai demandé à retrouver le groupe où il y avait plus d’animation. Presque tout le gouvernement du Mali, ainsi que les plus grands responsables du pays nous ont accueillis et sont venus nous rendre visite. »
« Le groupe a voyagé dans d’excellentes conditions »
« Le groupe a voyagé dans d’excellentes conditions. Ils ont pris départ dimanche, dans un bus climatisé et très confortable. Aucun problème n’a été signalé et tous sont rentrés dans la paix. Au Mali, c’est comme si nous étions au Sénégal. Nous avons été très bien pris en charge. Les braves dames ont bien cuisiné pour nous et nous ont accompagnés au marché pour les achats. »
« Tous se sont rués vers Yékini »
« Yékini est très respecté et aimé au mali. Ceux qui sont venus au stade n’ont même pas voulu regarder les combats. Tous se sont rués vers Yékini pour se prendre en photo et immortaliser ces moments. Il a même fallu l’intervention des Forces de l’ordre pour les calmer quelque peu »
« Les lutteurs ont fait un geste très noble »
« Les lutteurs aussi sont à remercier. Ils ont fait un geste très noble. Les plus de trois millions qu’ils ont gagnés, ils ont accepté de se les partager à part égale. C’est un exemple de solidarité à imiter par leurs aînés. Au niveau des différents postes de Douane, nous n’avons eu aucun problème. »
« Je n’ai jamais été aussi grassement rémunérée »
Nous avons été grassement rémunérées. Pendant trois jours, les patrons venaient, les uns après les autres, demander aux chanteuses de leur faire une petite animation. Les organisateurs veulent que, chaque deux mois, il y ait des évènements de la sorte. Nous prions pour tous les promoteurs, en particulier pour Yékini qui ne ménage aucun effort pour nous mettre dans les meilleures conditions. Quand nous avons reçu notre enveloppe, il m’a de la donner entièrement à mes accompagnatrices. Il m’a remis ensuite une très grosse enveloppe. Je n’ai jamais été aussi grassement rémunérée dans un gala de lutte. »
Abou NDOUR