« Je vous écris pour exprimer ma préoccupation concernant l’absence de la lutte au programme des prochains Jeux de la Francophonie qui auront lieu à Erevan, Arménie, en 2027 », lit-on dans une correspondance de l’Union des Fédérations Francophones de Lutte et dont l’objet s’intitule : Demande de réintégration de la lutte olympique et de la lutte africaine à la 8e édition des Jeux de la Francophonie qui aura lieu à Everan, Arménie, en 2027.
Cette pétition, datée du 7 Août 2024, est une affaire suivie par Mlle Bintou MAGUIDI, Service civique de réciprocité Bénin (AIME – France Volontaire). « La lutte est un sport traditionnellement pratiqué dans de nombreux pays dans le monde, et son exclusion de cet évènement majeur est regrettable. En effet, la lutte est profondément ancrée dans la culture, cette discipline associe sport et culture. Elle représente un lien entre les générations et incarne des valeurs telles que la rigueur, la solidarité, la persévérance, l’intégrité, l’inspiration, l’assurance, la maitrise de soi, le bien-être, l’esprit sportif et l’ouverture d’esprit », argumente ce document assez long, signé par Didier Sauvaire, Président de l’UFFL, ancien Président de la FFLDA ainsi que par Mamitiana Nestor Raveloson, Secrétaire Général. Et le document est adressé aux Présidents des Fédérations francophones de lutte, aux Présidents des Comités Nationaux Olympiques Francophones ainsi qu’aux Ministres des Sports des pays membres de l’OIF.
« En incluant la lutte, nous renforçons la visibilité de ce sport et créons des opportunités de collaboration internationale francophone. Pour réussir à réintégrer la lutte aux Jeux de la Francophonie, il est essentiel que les Fédérations nationales et les athlètes s’impliquent activement », conclut le document qui explique qu’ « il est donc important de vous mobiliser, d’unir vos efforts pour que la lutte olympique, la lutte de plage ou le Beach-Wrestling et la lutte africaine retrouvent leur place légitime aux Jeux de la Francophonie ».
Abou NDOUR