Ces dernières années, Lac 2 est certainement le VIP le plus réclamé par les jeunes espoirs qui font leurs preuves dans l’arène. Le ton était même monté d’un cran entre lui et Franc qui lui mettait une pression terrible pour lui faire face. Ensuite, on l’a vu s’énerver et dire qu’il ne va pas affronter Reug Reug qui, lui aussi, lui en a fait voir de toutes les couleurs. Dernièrement, c’est Siteu qui, juste après sa victoire sur Papa Sow (6 novembre 2022), est fortement plébiscité pour le croiser. À la différence près, ici, que le lutteur ne s’est pas encore prononcé pour le défier ouvertement.
Mais alors, pourquoi les grands espoirs font du Diato de Guédiawaye leur cible de choix ? Nous avons posé la question à des acteurs de la lutte.
Abou NDOUR
Avis d’experts…
Max Mbargane, Directeur technique Lansar
« C’est un défi pour les jeunes »
« Lac 2 est un champion avec peu de défaites. Beaucoup disent qu’il est plus fort que les jeunes. C’est d’ailleurs pour cette raison que les accompagnants de Siteu le réclament. Les jeunes veulent prouver le contraire. Chaque grand espoir veut être le premier à le battre pour devenir un champion confirmé. C’est un défi pour eux. Mais Lac 2 n’est vraiment pas facile à battre. »
Sawrou Fall, manager général Colobane Mbollo
« Se faire de l’argent sans se fatiguer »
« À mon avis, les jeunes savent peut-être qu’ils peuvent se faire de l’argent sans se fatiguer, vu la façon de lutter de Lac 2. Ils sont jeunes et forts physiquement. Alors, affronter un lutteur comme Lac 2 peut s’avérer très facile. Si Siteu le veut, il doit l’avoir. Le combat contre Lac 2 dépend de lui. C’est Siteu qui choisit ses adversaires. »
Boy Kairé, ancien lutteur
« Ils veulent entrer dans la Cour des grands »
« Qui bat Lac 2 devient ipso facto un VIP car il en est un. Ses combats sont assez rares. Il recule souvent quand il est attaqué par les jeunes. Ces derniers veulent prendre sa place et entrer dans la Cour des grands. Mais je vous dis qu’il est très difficile à battre. Je le connais très bien grâce à Lac 1 que je salue au passage. J’allais souvent à l’écurie Walo. Il n’a que deux défaites. Il est difficile à manœuvrer. »
Abou NDOUR
