Le samedi 28 Octobre 2023, Pr Sakho Abdoulaye faisait dédicacer son livre intitulé « Le Droit au soutien de l’investissement dans le sport ». Invité à prendre part à la cérémonie, Mohamed Ndao dit Tyson a pris la parole et évoqué bien des sujets.
« C’est le rêve qui fait vivre. Quand on n’a plus d’espoir, on peut devenir n’importe quoi »
« Tyson est un produit de ce pays. Jadis, on disait qu’une femme, aussi incapable soit-elle, devrait pouvoir mettre au monde un lutteur. Quand nous sommes arrivés, nous avons eu une autre conviction parce que nous faisons du sport. C’est le rêve qui fait vivre. Quand on n’a plus d’espoir, on peut devenir n’importe quoi. »
« Cette jeunesse ne demande qu’à être accompagnée et encadrée »
« Quand j’entends dire que 90% des 14.000 migrants au Maroc ou ailleurs sont des Sénégalais, c’est inquiétant. Il faut alors attirer l’attention. Il n’y a pas plus noble que le sport qui est des valeurs et des vertus. Cette jeunesse ne demande qu’à être accompagnée et encadrée. »
« Le sport forme des hommes pour la vie »
« C’est bien d’avoir des milliards. Mais c’est encore mieux de former des hommes. Et le sport forme des hommes pour la vie. Si on nous respecte aujourd’hui, c’est grâce à notre métier. »
« Le basket, la boxe, Balla Bèye 1 et moi »
« Étant de la banlieue, j’ai d’abord commencé à faire le basket. Je ne me suis pas senti dans ce sport. J’ai ensuite taquiné la boxe où on me rouait de coups avant de me donner du savon et du lait en guise de consolation. J’ai alors évolué vers la lutte où je voyais de grands champions tels Balla Bèye 1. C’était l’année blanche en 1988 et on n’allait plus à l’école. On avait alors tout le temps pour faire du sport. Et quand j’ai réussi à tenir tête à ce grand champion qui ne pouvait plus me terrasser pendant 6 mois, je me suis dit que l’appétit vient en mangeant. Boul Faalé était plus qu’une écurie. C’était une philosophie de la vie. Et il faut savoir donner un contenu à sa vie. »
Abou NDOUR