D’ordinaire, les galas de Novembre étaient les plus réussis ou faisaient partie des plus réussis en lutte traditionnelle sans frappe. On y organisait des journées très bien réussies, souvent de grands évènements avec Diak’s. Justement, ce dernier avait fini de réserver tous les quatre dimanches de Novembre (5 ; 12 ; 19 et 26) au terrain Gaal gui. Aussi, il avait même payé la caution pour lesdites dates au niveau d’Adrien Senghor. Malheureusement pour lui, il est tombé sur de grands évènements en frappe, comme les combats Modou Lô vs Ama et Eumeu Sène vs Tapha Tine, tous retransmis en direct à la télé. Même le gala pour la solidarité que Diak’s a organisé le 19, lors du combat Siteu vs Lac 2, a été un échec en termes de mobilisation.
Cependant, l’on comprend beaucoup moins que le Promoteur ait choisi de ne pas organiser dimanche 26 Novembre. Il n’y a pratiquement pas de gala dans les régions et, à Dakar, en lutte avec frappe, c’est une journée de jeunes espoirs qui est proposé à l’Arène nationale. « Il n’y a plus véritablement de lutteurs en simple. Tous ou presque préparent des combats en lutte avec frappe. C’est le cas de Cheikh Tidiane Niang, Ibou Ndiaye, Pape Ndiaye Sossokh, Ordinateur, Doudou Sané qui est dans le Claf. à cela s’ajoutent ceux qui sont allés en Europe par les pirogues. Et comme il n’y a plus que des supporters, c’est trop risqué d’organiser, surtout avec une grosse mise », explique Doudou Niane, bras droit de Diak’s.
Mais cette position est battue en brèches par Alex Kâ, Superviseur et amateur de longue date. Selon lui, « cette explication par les lutteurs qui ont voyagé ne tient pas la route. Hormis Ndiol Géant, seuls des espoirs de la catégorie des moyens sont partis. Tous les autres ne faisaient plus partie des grands ténors en frappe. J’estime qu’il y a bien des lutteurs capables de mobiliser les amateurs. Très sincèrement, le dimanche 26 Novembre était une très bonne date. Et ne pas y organiser de gala est une grosse perte pour la lutte sans frappe. Si la date avait été libérée à temps, certainement beaucoup étaient prêts à organiser un gala ».
Abou NDOUR