Au Sénégal, la lutte est considérée comme le sport de « chez nous ». Mais, en Afrique en général, dans la CEDEAO en particulier, s’il y a une discipline qu’on pourrait considérer de chez nous, c’est incontestablement la lutte, africaine qui plus est.
Pourtant, la lutte, considérée comme discipline de la Communauté, devient de plus en plus irrégulière dans son organisation. D’abord, aussi incompréhensible que cela puisse paraitre, elle est absente des Jeux africains, comme ce fut encore le cas, récemment, à Accra, au Ghana. C’est à ne rien y comprendre.
Et, pour ne rien arranger, voilà que le Tolac et le Tournoi de Dakar ne sont plus tellement réguliers. En guise d’exemple, après le dernier Tolac au Niger (17-19 Mars 2023), rien ne prouve que le Tournoi de Dakar qui devrait se tenir en 2024, dans la Capitale sénégalaise, aura effectivement. Dire qu’il est arrivé que deux Tournois soient organisés la même année, au Niger et au Sénégal.
Le Tournoi international de Beach-Wrestling, prévu à Dakar du 22 au 23 Juin 2024, et qui devrait enregistrer la présence, entre autres, de pays comme le Niger, le Togo et le Sénégal, est bien parti pour être un Tournoi de Dakar bis.
Alors, il urge, pour les différentes Fédérations de lutte des différents pays de la CEDEAO, de trouver les voies et moyens pour pérenniser les tournois de lutte africaine de la CEDEAO. Plus qu’une nécessité, c’est même une urgence, la CEDEAO en tant qu’organisation donnant l’impression de s’intéresser de moins en moins à ces grands rendez-vous de lutte.
Abou NDOUR